Ce dont nous avons vraiment besoin sur notre catamaran - Expérience après six ans de croisière non-stop

Dans ce blog, j'ai essayé de résumer ce qui s'est avéré utile, ou pas si utile, pour nous deux à bord pendant six ans.  Veuillez noter que ce blog est écrit du point de vue d'un propriétaire d'un catamaran de 41 pieds. (FRIDA) et est basé sur ses exigences et expériences personnelles.  Chaque propriétaire ou type de navire, par exemple un monocoque, peut avoir des Veuillez noter que ce blog est écrit du point de vue d'un propriétaire d'un catamaran de 41 pieds. propriétaire d'un catamaran de 41 pieds (FRIDA) et est basé sur ses exigences et expériences personnelles. expériences personnelles. Chaque propriétaire ou type de navire, par exemple un monocoque, peut avoir des exigences différentes. exigences différentes. 

FRIDA avait déjà été largement révisé peu avant que je ne l'acquière, car il était censé faire le tour du monde avec le propriétaire précédent. Ainsi, comme j'ai pu le constater au cours des deux jours d'inspection dont j'ai disposé lors de l'achat, il semblait en bon état et de nombreux éléments utiles étaient déjà présents. Mon plan était de ne faire que les réparations les plus nécessaires (remplacer le câble d'enrouleur, nouvelles batteries, réparer les taquets d'amarrage desserrés...) et de compléter tout équipement manquant au cours de l'hiver prochain et des années suivantes, une fois que les besoins seront clairs.

Dès le début, il était important pour moi de garder le bateau aussi mince et léger que possible. Mince permet d'économiser du temps (libre), de l'argent pour les réparations, les coûts d'entretien et les travaux d'entretien récurrents et léger pour maintenir les bonnes caractéristiques de navigation de FRIDA;. Cette règle s'est avérée très utile au fil des ans. Bien sûr, tout ce qui peut se casser sur un navire finit par se casser. Lors d'un long voyage, il est très important de pouvoir réparer le plus de choses possible soi-même. Souvent, les experts nécessaires ne sont pas sur place et cela permet aussi d'économiser beaucoup d'argent.

FRIDA était en soi équipé d'un matériel de bonne qualité qui pouvait garantir la navigation, la sécurité, la fiabilité technique et le confort. J'ai également modernisé une partie de l'équipement. Avec un catamaran, une règle de base s'applique: une tonne supplémentaire de charge utile signifie une diminution de la vitesse moyenne (AVS) et, en raison du poids plus important, bien sûr, plus de contraintes sur le navire et son gréement. Mes règles étaient les suivantes : Un élément à l'intérieur - un élément à l'extérieur ! Et un confort maximal, avec le moins d'efforts possible.

Il en va de même pour les pièces de rechange. Vous ne devriez vraiment emporter à bord que les pièces de rechange et d'usure les plus importantes (par exemple les courroies trapézoïdales, les filtres à huile...), car vous pouvez maintenant tout trouver (presque) partout, du moins dans la région de la Méditerranée.

Je ne veux pas entrer dans les détails de chaque pièce d'équipement dans ce blog, mais je veux souligner ce qui s'est avéré très utile pour moi après 6 ans de vie permanente à bord.

Les voiles:

 De bonnes voiles, solides et rapides, sur lesquelles vous pouvez compter, sont importantes pour moi. D'une part, c'est plus amusant; d'autre part, la sécurité est également garantie lorsque l'on doit arriver plus vite, avoir besoin de plus de puissance pour garder le cap et pouvoir compter sur le matériel dans des vents forts et de longues traversées. En plus de la grand-voile et du génois sur enrouleur, FRIDA dispose d'un spinnaker plus petit pour le vent fort, d'un code D plus grand et d'un spinnaker pour le vent fort, un plus grand Code D conçu pour des angles de vent de 50° à 120° et un grand spinnaker pour des vents allant jusqu'à 20 noeuds à cause du vent. Ces deux derniers ont très souvent permis d'atteindre la destination beaucoup plus rapidement sans moteur, même par vent léger. En particulier en Méditerranée, le vent se calme souvent dans la soirée et vous serez heureux d'être ancré pour la nuit dans une baie à ce moment-là. Avec les systèmes de récupération des voiles sous le vent, il est également très facile de contrôler les voiles.

L'Alimentation électrique:

Le photovoltaïque était disponible et a été amélioré après la première saison. Pour moi, le photovoltaïque est la meilleure option pour l'alimentation électrique. Bon marché, silencieux, fiable et nécessitant peu d'entretien. En Méditerranée, il a en fait généré tout avec un aérogénérateur de 400 watts (au moins dans la région de Méditerranée).

Le Refroidissement:

 Le FRIDA est équipé d'un grand refroidisseur intégré, bien isolé. L'avantage d'un refroidisseur est  que l'air froid ne s'échappe pas lorsque le couvercle est ouvert, comme c'est le cas avec une porte, ce qui permet d'économiser de l'énergie.  En outre, j'ai installé un petit refroidisseur externe à compresseur de 30 litres qui sert de congélateur en cas de besoin (économie d'électricité). En Méditerranée, je ne pense pas que cela ait beaucoup de sens de congeler une grande quantité de nourriture, car vous pouvez généralement la trouver fraîche partout.  Cependant, si vous attrapez un gros poisson, vous serez très heureux d'avoir le congélateur. Maintenant que je suis arrivé dans l'Atlantique, j'utilise davantage le congélateur, parce que c'est bon marché de faire des réserves de poisson.

Le chauffage: 

En Méditerranée, j'ai toujours hiverné dans des ports d'Espagne ou de Grèce de début novembre à fin mars.  Parfois dans une marina comme Valence avec tous les équipements, parfois dans un port moins chic sans aucun équipement en Grèce. En dehors des ports, nous n'avons jamais eu besoin de chauffage. Nous avons commencé avec un chauffage à paraffine chinois mobile, que nous n'avons jamais utilisé, car il ressemblait plus à une bombe à retardement. Nous avions également à bord deux plaques chauffantes électriques de 230V, qui se sont avérées très utiles dans les marinas où il y avait du courant de quai.  En Grèce, nous avons ensuite équipé le bateau d'un chauffage d'appoint au diesel, ce qui nous a rendus encore plus indépendants.  Nous faisons de l'eau chaude pour les douches avec les machines ou avec du 230V sur terre ferme.

L'eau: 

Comme indiqué, nous sommes au port tout l'été en Méditerranée et toute l'année dans l'Atlantique. FRIDA a une pompe de lavage de pont à l'eau salée pour nettoyer le navire du sable, de la poussière et de la boue après le mouillage.

Dans la cuisine, nous avons une pompe à pied à l'eau salée pour le pré-rinçage, ce qui nous permet d'économiser beaucoup d'eau car nous ne devons pas tout rincer à l'eau douce. Les toilettes fonctionnent également à l'eau salée.

Nous avons des réservoirs de 400 litres pour les douches et l'eau potable. L'eau potable provient d'un robinet supplémentaire qui est équipé d'un filtre supplémentaire de haute qualité en amont. Nous n'avons jamais eu de problèmes avec cela, que ce soit avec le goût de l'eau ou avec nos estomacs après.

Au début de notre voyage, en 2017, il était très facile et bon marché de bunkeriser de l'eau partout en Méditerranée. Mais cela a changé entre-temps et certaines marinas demandent jusqu'à 30€ pour remplir notre réservoir de 400 litres. En vue de notre voyage dans l'Atlantique, nous avons donc décidé d'installer ultérieurement un simple dessalinisateur (60L/h) et d'avoir le moins de composants et d'électronique possible à bord. Un autre avantage est que nous ne devons pas constamment remplir les 400 litres d'eau, ce qui nous permet de gagner du poids, puisque le dessalinisateur doit de toute façon fonctionner tous les quelques jours.

La sécurité: 

L'assurance et la loi prescrivent l'équipement de sécurité nécessaire à bord.

 Bien entendu, chacun doit décider lui-même s'il souhaite emporter quelque chose de plus. Par exemple, nous avons toujours un sac de secours et une liste de contrôle prêts à l'emploi afin de pouvoir emporter rapidement les choses les plus importantes en cas d'urgence. Il contient également les articles nécessaires à la survie sur une île jusqu'à l'arrivée des secours. En plus de l'équipement de base, nous avons une RLS pour le bateau ou le radeau de sauvetage/le canot pneumatique, un émetteur d'urgence AIS pour chaque gilet de sauvetage avec une lumière stroboscopique. Pendant les quarts de nuit, nous portons un petit traceur Bluetooth peu coûteux qui est normalement utilisé comme détecteur de clés. Si quelqu'un passe par-dessus bord  et dérive hors de portée, le téléphone portable des membres de l'équipage qui dorment déclenche l'alarme. Les chances de sauvetage augmentent alors considérablement. Bien entendu, des équipements professionnels plus coûteux sont également disponibles.

Les outils:

Ici aussi, j'essaie de rester aussi simple que possible. Ce qui est important pour moi, c'est un traceur stationnaire avec des cartes numériques. Vous pouvez avoir un téléphone portable ou une tablette, mais cela ne doit jamais être le principal outil de navigation, car il peut très facilement se casser.  En plus du traceur, FRIDA a deux GPS de poche, qui sont toujours prêts avec des batteries de rechange dans une boîte en fer blanc pour  les protéger en cas d'orage. Un AIS actif est également très pratique. Surtout la nuit, il facilite la navigation lors de rencontres avec de grands navires commerciaux et des bateaux de pêche.  Mais attention, de nombreux marins font aujourd'hui aveuglément confiance à l'AIS et oublient que tous les navires n'en sont pas équipés. Le radar est formidable, mais on peut s'en passer. Nous l'avons utilisé en Méditerranée peut-être 5 fois en 5 ans, principalement pour connaître la direction des orages et les contourner. 

Une fois, à mi-chemin de mon passage de la Sardaigne à Minorque, le FRIDA a été frappé par la foudre.  Tous les instruments et l'ordinateur de bord du pilote automatique sont tombés en panne. Depuis, nous gardons  un pilote automatique de rechange non installé à bord. En cas d'urgence, l'écran, l'ordinateur de bord, etc. sont rapidement échangés.